Lorsque l’on parle de civilisations préhispaniques (ou précolombiennes), on pense souvent seulement aux Aztèques, Mayas et Incas (bien qu’eux n’aient pas vécu au Mexique mais en Amérique du Sud). En réalité il existe plus, bien plus de civilisations! Et pour comprendre un peu plus le Mexique actuel avec toutes ses communautés autochtones (il en existe 58) sans oublier bien sur le métissage issu de la colonisation espagnole, il faut remonter quelques années en arrière. Bon, de nombreuses années en fait…

     Parmi les guerriers Mexicas (aztèques), le rang des guerriers aigles est le plus élevé. Il est très compliqué d’accéder à ce rang et peu y arrive.

     Tezcatlipoca negro est le dieu de la nuit et de toutes choses matérielles. Il peut être comparé à notre représentation du Diable. C’est l’un des dieux les plus exigeants, il demande énormément de sacrifices.

     Dans le panthéon Mexica, Tláloc est le dieu de la pluie, des éclairs, du tonnerre, des rivières… de tout ce qui est en relation avec l’eau.

     Figure emblématique du Mexique, surtout lors de la fête des morts, Catrina trouve son origine aux alentours de 1912 lorsque l’artiste mexicain José Guadalupe Posada (1852-1913) grava le buste d’une femme squelette coiffée d’un chapeau extravagant. Elle fut nommée « Calavera garbancera », « calavera » signifiant tête de mort et «garbancera » désignant des femmes d’origines indigènes qui vendaient des plats à base de pois chiche. Ces femmes, afin de donner l’impression qu’elles avaient atteint une classe sociale supérieure à la leur (selon les critères de l’époque bien-sûr) arboraient de grands chapeaux à la mode européenne coloniale, reniant ainsi leurs origines. L’œuvre de Posada était une moquerie envers ses femmes indiquant que nous sommes tous égaux face à la mort.

     Petite aparté sur le peyotl, qui de part sa nature est soumis à certaines protections et réglementations.

     Avant de commencer sur ce thème, il me parait important de préciser que dans la culture Wixarika il arrive qu’un même personnage revête des formes différentes et/ou porte des noms différents selon les situations, les contextes ou les époques. Certains éléments sont reliés à des légendes différentes mais plus ou moins liées entre elles. Il faut donc garder l’esprit ouvert afin de profiter au maximum de la mythologie de cette culture.

     Appelé Tsikuri dans la langue Wixarika, l’Ojo de Dios ou Œil de Dieu en français sont encore peu connus chez nous mais il a une symbolique profonde très importante pour la communauté Wixarika.

     L’aigle bicéphale est l’une des représentations de Tatéi Wexika Wimari appelée par les Wixaritari « Nuestra madre aguila joven » (notre mère jeune aigle). Elle est l’épouse de Tau, «Nuestro padre sol » (notre père soleil). Ils sont les parents de Kauyumari (le cerf bleu). Tatéi Wexika Wimari maintient le monde entre ses griffes et possède deux têtes d’aigle pour sa double vision, l’une voit le monde des dieux et l’autre celui des mortels.  

     Le genre Ambystoma compte 33 espèces recensées du Canada jusqu’au Mexique, 17 d’entre elles se distribuent au Mexique et 16 sont endémiques, c’est-à-dire qu’elles sont présentes à l’état sauvage que dans ce pays.

     Itzamna est l’un des dieux les plus importants et l’un des plus aimés du panthéon Maya.

     Alebrijes, Nahuales, Tonas et Alebrijes de Oaxaca, des termes qui peuvent paraitre compliqués et difficiles à prononcer mais qui renferment de belles histoires et qui se traduisent par de magnifiques créations.

     Une autre mission très importante confiée aux colibris est la récolte des âmes des défunts sur Terre et leurs transports jusqu’à l’inframonde. De part leur taille et leur délicatesse, ils sont les seuls êtres à pouvoir effectuer ce travail.

      Les colibris sont de magnifiques oiseaux que l’on peut observer uniquement sur le continent américain. Il en existe environ 350 espèces dont 57 sont présentes au Mexique et environ 13 sont endémiques de ce pays. Ce sont de formidables pollinisateurs extrêmement importants pour la biodiversité. Malheureusement, du fait de la perte de leurs habitats et du braconnage qu’ils subissent surtout à l’approche de la saint-valentin (certaines personnes leur prêtent des propriétés mystiques liées à l’amour et à la fertilité), beaucoup de ces espèces voient leurs populations baisser et certaines d’entre-elles se  trouvent d’ailleurs sous un régime de protection spéciale.

     Les créations du studio Sixto Ibarra, sont entièrement façonnées à la main et cuitent de manière totalement artisanale. Aucun moule n’est utilisé. Il peut y avoir des pièces similaires mais chacune d’entre elles sont uniques.

     Les xoloitzcuintle, xolo (plus facile à prononcer), ou encore chiens nus du Mexique (bien qu’il en existe aussi avec des poils) ont été nommés ainsi car pour les civilisations préhispaniques et plus particulièrement les Mexicas, ils sont la représentation du dieu Xolotl. Souvenez-vous de la légende de l’axolotl, ce dieu qui avait peur de la mort, bien qu’il soit lui-même le dieu de la mort, et qui, pour échapper à son sacrifice, prit la forme d’un chien puis d’un axolotl. Le terme « itzcuīntli » signifie « chien » dans la langue Nahuatl. Ces chiens sont d’une race très ancienne et sacrée.

         Bien que non certaine, l’origine du dieu serpent à plumes remonte probablement à la grande civilisation Olmèque (env. 1200 à 400 av. J.C.). Leur dieu de la fertilité et de la végétation était représenté par un serpent. Le dieu serpent à plumes serait l’un des dieux les plus anciens de toute la Mésoamérique.

   Mictlantecuhtli n’est pas le seul dieu de l’inframonde Mexica, mais il est sûrement le plus connu et le plus important car il est le Seigneur du Mictlan (lieu de destination finale des âmes des personnes décédées de façon naturelle). Mictlantecuhtli règne sur ce lieu aux côtés de sa femme Mictecacihuatl.