Le blog - Le Mexique passé et actuel

Lorsque l’on parle de civilisations préhispaniques (ou précolombiennes), on pense souvent seulement aux Aztèques (Mexicas), Mayas et Incas (bien que ces derniers n’aient pas vécu au Mexique mais en Amérique du Sud). En réalité, il existe bien plus de civilisations !Pour comprendre le Mexique actuel avec ses nombreuses communautés autochtones (58 reconnues) et le métissage issu de la colonisation espagnole, il faut remonter plusieurs siècles en arrière.

Parmi les figures les plus impressionnantes de la civilisation Mexica, les guerriers aigles incarnent puissance, habilité et sagesse militaire. Leur parcours, jalonné d’épreuves et d’une formation rigoureuse, fait d’eux des combattants d’élite au rôle crucial dans la défense et l’organisation de leur société.

Tezcatlipoca Negro est le dieu de la nuit et de toutes les choses matérielles dans la mythologie Mexica (Aztèque). Il peut être comparé à une figure proche de celle du Diable dans la culture occidentale. Redoutable et exigeant, il est l’un des dieux qui réclame le plus de sacrifices.

Dans le panthéon Mexica, Tláloc est le dieu de la pluie, des éclairs, du tonnerre, des rivières et de tout ce qui est en lien avec l’eau.

Catrina est aujourd’hui l’un des symboles les plus connus du Mexique, surtout lors de la célèbre fête des morts (Día de los Muertos). Mais son origine remonte au début du XXe siècle et porte un message social fort.

Petite parenthèse sur le peyotl, qui, en raison de sa nature et de ses propriétés psychotropes, est soumis à diverses protections et réglementations.

Avant de commencer sur ce thème, il me paraît important de préciser que dans la culture Wixarika (Huichol), il arrive qu’un même personnage revête des formes différentes et/ou porte des noms différents selon les situations, les contextes ou les époques. Certains éléments sont reliés à des légendes différentes mais plus ou moins liées entre elles. Il faut donc garder l’esprit ouvert afin de profiter au maximum de la mythologie de cette culture.

Appelé Tsikuri en langue Wixarika, l’Ojo de Dios (ou Œil de Dieu) est un objet encore méconnu en dehors du Mexique, mais doté d’une symbolique sacrée pour les Wixaritari.

L’aigle bicéphale est l’une des représentations sacrées de Tatéi Wexika Wimari, que les Wixaritari appellent Nuestra madre águila joven (« notre mère jeune aigle »). Elle incarne une divinité céleste majeure de leur panthéon.

Le genre Ambystoma compte 33 espèces recensées du Canada jusqu’au Mexique. Dix-sept d’entre elles se distribuent au Mexique, et seize sont endémiques, c’est-à-dire qu’elles n’existent à l’état sauvage que dans ce pays.

Alebrijes, nahuales, tonas… Ces mots peuvent paraître difficiles à prononcer, mais ils cachent de belles histoires et donnent naissance à de magnifiques créations aussi colorées qu’uniques.

Les colibris sont de magnifiques oiseaux que l’on peut observer uniquement sur le continent américain. Il en existe environ 350 espèces, dont 57 sont présentes au Mexique. Environ 13 d’entre elles sont endémiques de ce pays.

Les créations de l’atelier Sixto Ibarra sont entièrement façonnées à la main et cuites selon des techniques artisanales ancestrales. Aucun moule n’est utilisé : certaines pièces peuvent se ressembler, mais chacune reste unique.

Les xoloitzcuintles, xolo (plus facile à prononcer), ou encore chiens nus du Mexique (bien qu’il en existe aussi avec des poils), ont été nommés ainsi car, pour les civilisations préhispaniques et plus particulièrement pour les Mexicas (Aztèques), ils sont la représentation du dieu Xolotl. Souvenez-vous de la légende de l’axolotl : ce dieu qui avait peur de la mort, bien qu’il soit lui-même le dieu de la mort, et qui, pour échapper à son sacrifice, prit la forme d’un chien puis d’un axolotl. Le terme itzcuīntli signifie « chien » dans la langue nahuatl. Ces chiens sont d’une race très ancienne et sacrée.

Le dieu serpent à plumes serait l’un des dieux les plus anciens de toute la Mésoamérique.

Mictlantecuhtli n’est pas le seul dieu de l’inframonde Mexica, mais il est sûrement le plus connu et le plus important, car il est le seigneur du Mictlan (lieu de destination finale des âmes des personnes décédées de façon naturelle). Mictlantecuhtli règne sur ce lieu aux côtés de sa femme Mictecacihuatl.

Depuis l’époque préhispanique, les Otomis (ou Ñahñu dans leur langue maternelle) sont reconnus pour la qualité de la confection de leurs vêtements et de leurs broderies. Avec le temps et la conquête espagnole, les techniques de broderie ont évolué (broderie pepenado, point de croix…). C’est dans les années soixante, dans la communauté Otomi de San Nicolás (village situé à dix minutes de la ville de Tenango de Doria, Hidalgo), que furent créés la broderie de Tenango et les premiers Tenangos (Jatzi en Ñahñu) tels que nous les connaissons aujourd’hui.